jui
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Enfin. Pour la toute première fois de ma vie, je me sens vraiment libre. Hier soir, j'ai signé les papiers pour me séparer de mon employeur via un arrêt conventionné. Une rupture à l'amiable, tout le monde est content, je garde mes droits aux indemnités, ma mutuelle, et je finis fin de semaine prochaine. Que pouvais-je demander de plus?
Jusqu'à présent, comme la plupart des gens, j'ai toujours suivi un cheminement logique école/études/travail. Difficile de dire "non" à un début de carrière qui s'est très bien passé, toujours en progression. En somme je me suis toujours dit "Le jour où la situation devient merdique, je plaque tout et je fais ce dont j'ai envie", et chaque fois que je flairais l'arrivée de cette situation, des opportunités intéressantes se présentaient à moi.
Sensation quelque peu étrange. A la fois excitante et effrayante. Je viens de quitter les rails qui se sont construits plus ou moins automatiquement devant moi, par mon entourage d'abord, puis par la force des choses. Plus de limite, plus de contraite, mais un énorme et vaste terrain plus ou moins accidenté qui s'offre à présent à moi, recouvert d'un épais brouillard opaque qu'il me conviendra de dissiper. C'est l'heure des questions existentielles, de faire des choix, chose que je n'aime pas, car choisir c'est renoncer. A moi de me trouver, de me connaître mieux.
La métaphore de la tabula rasa a été développée par Descartes: "Il s'agit du doute méthodique visant à se défaire des préjugés. Il faut abandonner toutes les choses apprises qui sont fausses et qui ne sont pas assez « stables » pour repartir sur d'autres bases plus stables que l'on construirait nous-mêmes. Il conviendrait ainsi de faire table rase, de pousser toutes nos connaissances de côté et de se reconstruire soi-même une connaissance personnelle, stable et vraie."
Sans être aussi jusque-boutiste j'y trouve un certain parallèle avec ma démarche. Sans toutefois vouloir omettre totalement le passé.
En pleine crise, quitter son travail, sa source de revenus, peut sembler assez déroutant. Je ne suis pas fou, pas totalement en tous cas, c'est une décision mûrement réfléchie, prise en toute connaissance de cause, et en prenant un risque relativement mesuré.
Au programme dans un premier temps, un gros voyage en Europe de l'Est, dans des conditions plutôt sommaires, puis l'animation d'une équipe de volontariat international dans le sud ouest. Plus d'infos dans les prochains billets.
Retour prévu le 6 septembre, c'est à ce moment là que la suite se décidera.
"Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage." Périclès
Jusqu'à présent, comme la plupart des gens, j'ai toujours suivi un cheminement logique école/études/travail. Difficile de dire "non" à un début de carrière qui s'est très bien passé, toujours en progression. En somme je me suis toujours dit "Le jour où la situation devient merdique, je plaque tout et je fais ce dont j'ai envie", et chaque fois que je flairais l'arrivée de cette situation, des opportunités intéressantes se présentaient à moi.
Sensation quelque peu étrange. A la fois excitante et effrayante. Je viens de quitter les rails qui se sont construits plus ou moins automatiquement devant moi, par mon entourage d'abord, puis par la force des choses. Plus de limite, plus de contraite, mais un énorme et vaste terrain plus ou moins accidenté qui s'offre à présent à moi, recouvert d'un épais brouillard opaque qu'il me conviendra de dissiper. C'est l'heure des questions existentielles, de faire des choix, chose que je n'aime pas, car choisir c'est renoncer. A moi de me trouver, de me connaître mieux.
La métaphore de la tabula rasa a été développée par Descartes: "Il s'agit du doute méthodique visant à se défaire des préjugés. Il faut abandonner toutes les choses apprises qui sont fausses et qui ne sont pas assez « stables » pour repartir sur d'autres bases plus stables que l'on construirait nous-mêmes. Il conviendrait ainsi de faire table rase, de pousser toutes nos connaissances de côté et de se reconstruire soi-même une connaissance personnelle, stable et vraie."
Sans être aussi jusque-boutiste j'y trouve un certain parallèle avec ma démarche. Sans toutefois vouloir omettre totalement le passé.
En pleine crise, quitter son travail, sa source de revenus, peut sembler assez déroutant. Je ne suis pas fou, pas totalement en tous cas, c'est une décision mûrement réfléchie, prise en toute connaissance de cause, et en prenant un risque relativement mesuré.
Au programme dans un premier temps, un gros voyage en Europe de l'Est, dans des conditions plutôt sommaires, puis l'animation d'une équipe de volontariat international dans le sud ouest. Plus d'infos dans les prochains billets.
Retour prévu le 6 septembre, c'est à ce moment là que la suite se décidera.
"Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage." Périclès
Je savais pas que t'ecrivais aussi bien...
Quelque part, presque tout le monde pourrait t'envier d'autant de liberté, et tout le monde aura surement à apprendre de tes experiences, dont la première pourrait se traduire par " j'experimente la liberté "...
Fais gaffe, tu pourrai finir dans "On a tout essayé" ;)
je te fais un gros béquot ma caille :)
Ce qui me vient à l'esprit: BRAVO et bon courage Gilles
Fabien, basketteur et "Cap-Steel-geois"
Bonne route, et que ce "trip" fasse changer la face du monde, bourrée d'individualisme et d'égocentricité. Ouvrons les yeux, et soyons solidaires aussi bien dans le bonheur que dans la misère ! F.
Tu es l'espoir du renouveau ! Tu ecris bien, et je penses qu'Antoine (tu sais, le gars qui s'est fait greffé une cam sur le bras) a du souci à se faire ! F.
Le gars qui a assisté à ton faux départ (histoire de fromage je crois). Bon, on va pas en faire un fromage ! A bientôt ici !
Gilles, je te souhaite une bonne route.