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Vadrouille débrouille

Petits récits de voyages...en vadrouille et avec débrouille. Le principe est simple: je pars pour une destination sans avoir rien préparé au départ, aucune réservation, aucun obligation, chaque matin je ne sais pas où je vais dormir le soir même, ni où je vais être. Débrouille parce que forcement il faut se nourrir, se laver, dormir.

Le principe n'est pas de faire de la survie, mais simplement de raconter comment je voyage sans réserver d'hébergement, sans planifier, sans prise de tête. C'est clair que le confort absolu n'est pas recherché, je cherche avant tout à vivre mes voyages, et voir du pays. Vadrouille, débrouille mais pas glandouille!

Trajet EP1: Strasbourg-Sarajevo
Trajet EP2: La Loire à vélo
jui 29

Munich

7:30
Ça y est, on est sur les rails. Sur les rails? Oui, car finalement pour compenser le décalage du départ, nous avons décidé de prendre le train directement pour Munich. Du coup, recherche de Couchsurfeur en urgence, j'espère qu'une bonne âme nous laissera squatter malgré la demande ultra tardive.
Le train est quasi vide, et mon dos et mes fesses commencent à saisir toute la portée du concept de « fermeté germanique », les sièges étant aussi moelleux que Frédéric Lefebvre m'est sympathique. Absence totale de rideaux, et le train est quasiment tout en plastique, ouais, comme les poubelles.

Pour ceux que ça peut intéresser, voici la liste des affaires que j'emmène:

1 sac à dos 70L + 10L
1 sac à dos de visite 18L + Poche à eau 1,5L
1 tente (Décathlon T3 ultralight pro)
1 sac de couchage
1 sac à viande en soie
1 matelas auto-gonflant
1 popote pour deux pers.
1 réchaud + gaz
1 lanterne led à piles
1 Opinel
1 couteau suisse
1 briquet tempète + un briquet cheap
1 lampe torche led à dynamo
1 sifflet – boussole – loupe
1 bidule réflecteur jaune fluo que c'est pour les cyclistes normalement
1 barbe bien fournie
1 poche à eau 2L
1 gourde + étui isotherme 1L
1 serviette microfibre
1 trousse de secours
1 cape de pluie/coupe-vent
1 paire de chaussures de marche/rando
1 paire de sandales de marche spéciales pour gens qui puent des pieds
2 petits cadenas à clé
3 mousquetons
1 mule blonde aux cheveux longs
1 brosse à dents + dentifrice
1 savon d'Alep
1 pierre d'Alun
1 porte monnaie « caisse commune »
1 téléphone juste pour avoir mes contacts
1 rouleau de PQ
2 sachets de Spaghetti bolo lyophilisés sponsorisés par la TMI ;-)
2 petits sacs légers
3 t-shirts synthétiques + 1 coton
4 caleçons
1 ceinture
1 maillot de bain
1 pantalon en toile léger
1 pantalon convertible
1 bermuda
1 pantacourt
1 chemise en coton légère
1 pull léger
1 bob
3 paires de chaussettes de rando
2 paires de chaussettes basses
1 netbook
1 baladeur mp3
1 tondeuse

Nous avons fait deux photocopies de nos papiers d'identité, une restera chez nous, l'autre dans le sac, et nous porterons les originaux sur nous. Nous les avons également scannés et mis sur internet au cas où.


Nous sommes maintenant entre Karlsruhe et Stuttgart, le train s'est rempli au dernier arrêt, il n'y a plus une place de libre, et je vais tenter de continuer ma nuit, dont le cumul s'élève à un total vertigineux de trois heures pour l'instant.


13:00
Arrivés à Munich depuis 2 heures, on s'est déjà copieusement rempli la panse dans un biergarten, au milieu de l'ancien parc botanique avec un truc bien léger comme il se doit, une viande avec une quenelle de pommes de terre bizarre, gelagrumeuse comme dit Céline. Évidemment accompagné d'une bière, qui d'ailleurs n'existe pas dans un format inférieur au demi-litre.


Sur le trajet j'ai remarqué que énormément de maisons étaient pourvues de panneau solaires, une sur deux environ, et quasiment une sur quatre ou cinq en a le toit entièrement recouvert. A Munich même, les poubelles sont souvent au format « tri sélectif ». En France les beaux discours et autres grenelles sont légion, ici on voit directement les applications concrètes.

16:00
Dehli Star café, enfin un point d'accès internet. Les McDo allemands offrent une heure de net gratuite mais il faut un numéro T-mobile. Super on a un contact pour nous héberger via CS. Le temps de l'appeler, rendez-vous est pris, chez lui une heure plus tard.

21:00
Nous avons rencontré Simon et Eva, très sympas. Ils ont un super appart au calme et avec beaucoup de verdure autour. Simon nous a emmené dans un petit resto bavarois ou la commande de Céline à été copieusement oubliée. Du coup Simon et moi nous sommes régalés et je ne vous raconte pas la frustration de la miss. Le temps de passer chez le chinois du coin choper un truc à emporter, et nous voila partis pour un rendez-vous avec quelques couchsurfers.


Le coin est absolument génial. Au bout d'un cours d'eau couleur pastel, en contrebas d'un pont, une immense étendue herbée ou des dizaines et des dizaines de jeunes discutent, boivent des bières, jonglent, font des bolasses, ou encore chantent au son d'un guitare à coté de bougies diffusant une lumière apaisante qui finit de nous mettre dans l'ambiance.
Je ne compte pas le nombre de litres de bière ingurgités ce soir, ni les bonnes rencontres en nombre incroyable, des gens tout ce qu'il y a de plus classique aux plus fous et invraisemblables, comme Indy par exemple, un illuminé dormant tout l'été sous le pont adjacent, qui organise chaque mois un mini-festival de jonglage et de clownerie dans ce lieu vraiment spécial.


Notre première journée ne pouvais réellement pas mieux se dérouler.
Lire la suite 5 commentaires | Publié par Gilles edit post
jui 27

Merci.

Les trois derniers jours se sont enchainés à une vitesse absolument folle. Trois jours riches en rires, émotions, fun, délires, soleil, bouffe, alcool, et je dois bien l'avouer, pincements au cœur.
Les messages et marques de sympathie à mon égard, laissés par mes anciens collègues, même ceux que je connaissais à peine m'ont beaucoup touché. Même si évidemment, muré derrière ma carapace dérision, je l'ai peu laissé transparaître.
A peine rentré vendredi soir, débarquement massif d'amis de toute parts, alsaciens, franc-comtois, couchsurfers. Putain de soirée. Du gros n'importe quoi comme je l'aime. Un samedi et dimanche du même acabit. Vraiment, des amis pareils, ça poutre...


Je voulais juste vous dire une chose simple, à tous, sans exception: MERCI.


Les préparatifs du coup n'ont pas avancé, du coté de Céline non plus, départ reporté à mercredi à l'aube. Pour l'heure, vu l'état de l'appart, la problématique s'intitule « Comment transformer le Mordor en Disneyland »...

PS: Gérald, j'ai oublié un truc, tu peux activer le paramètre « Out of office » sur ma boite mail? :-D :-D
Lire la suite 0 commentaires | Publié par Gilles edit post
jui 20

Le projet

Désormais libéré de ma cage contractuelle à 35 heures, dans laquelle je me sentais aussi à l'aise qu'une baleine dans Microcosmos, on peut maintenant s'attaquer au road trip.
Un plan valant mieux qu'un long discours dont on se tape autant que de la couleur du slip à Maïté:


Pour ce faire, je pars avec ma morue préférée: Céline. Parce que, sans chieuse, c'est quand même de suite moins drôle ;-)

Modalités de translation géographique:
Motorisation bipède par pieds dans chaussures de marche, avec option "odeurs pestilentielles". Comme nous sommes (un peu) fainéants, dressage de pouce et tentative d'amadouement de braves automobilistes désireux de mutualiser l'empreinte écologique de leur déplacement (note pour moi-même: penser à emmener friandises et/ou minijupe pour Céline). Si dans certains pays, contrairement à en France, le train ne coute pas un rein, il sera fort envisageable de l'emprunter.

Modalités de restauration charnelle et neurologique:
Hebergement bédouin sous tente, CouchSurfing intensif chez les autochtones, auberges de jeunesse, squats, voir même en cas de besoin de repos absolu, hôtel. Oui, comme des bourgeois.


Evidemment 4500km en un mois, ca parait fort ambitieux. On a peut-être autant de chance de tout faire que Sarkozy de gagner un concours de saut en hauteur, mais c'est pas grave, c'est pour la forme. Ce plan est en fait une sorte de ligne directrice qu'on tentera vaguement de suivre, on coupera certains morceaux, on trainera dans les endroits qui nous plaisent, et surtout on verra en fonction des opportunités qui s'offrent à nous. La règle est donc "On fait ce qu'on veut, quand on veut et comme on à envie." Départ le 27 juillet...
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jui 16

Déraillement programmé.

Enfin. Pour la toute première fois de ma vie, je me sens vraiment libre. Hier soir, j'ai signé les papiers pour me séparer de mon employeur via un arrêt conventionné. Une rupture à l'amiable, tout le monde est content, je garde mes droits aux indemnités, ma mutuelle, et je finis fin de semaine prochaine. Que pouvais-je demander de plus?

Jusqu'à présent, comme la plupart des gens, j'ai toujours suivi un cheminement logique école/études/travail. Difficile de dire "non" à un début de carrière qui s'est très bien passé, toujours en progression. En somme je me suis toujours dit "Le jour où la situation devient merdique, je plaque tout et je fais ce dont j'ai envie", et chaque fois que je flairais l'arrivée de cette situation, des opportunités intéressantes se présentaient à moi.

Sensation quelque peu étrange. A la fois excitante et effrayante. Je viens de quitter les rails qui se sont construits plus ou moins automatiquement devant moi, par mon entourage d'abord, puis par la force des choses. Plus de limite, plus de contraite, mais un énorme et vaste terrain plus ou moins accidenté qui s'offre à présent à moi, recouvert d'un épais brouillard opaque qu'il me conviendra de dissiper. C'est l'heure des questions existentielles, de faire des choix, chose que je n'aime pas, car choisir c'est renoncer. A moi de me trouver, de me connaître mieux.

La métaphore de la tabula rasa a été développée par Descartes: "Il s'agit du doute méthodique visant à se défaire des préjugés. Il faut abandonner toutes les choses apprises qui sont fausses et qui ne sont pas assez « stables » pour repartir sur d'autres bases plus stables que l'on construirait nous-mêmes. Il conviendrait ainsi de faire table rase, de pousser toutes nos connaissances de côté et de se reconstruire soi-même une connaissance personnelle, stable et vraie."
Sans être aussi jusque-boutiste j'y trouve un certain parallèle avec ma démarche. Sans toutefois vouloir omettre totalement le passé.

En pleine crise, quitter son travail, sa source de revenus, peut sembler assez déroutant. Je ne suis pas fou, pas totalement en tous cas, c'est une décision mûrement réfléchie, prise en toute connaissance de cause, et en prenant un risque relativement mesuré.

Au programme dans un premier temps, un gros voyage en Europe de l'Est, dans des conditions plutôt sommaires, puis l'animation d'une équipe de volontariat international dans le sud ouest. Plus d'infos dans les prochains billets.
Retour prévu le 6 septembre, c'est à ce moment là que la suite se décidera.

"Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage." Périclès
Lire la suite 4 commentaires | Publié par Gilles edit post
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A propos de moi:
Age:29 ans.
Taille:1m83.
Poids:Sponsorisé par Picon et Cochonou.
Yeux:Gris-Vert avec un cercle jaune dedans, comme les mutants.
Cheveux:J'ai arrêté.
Piercings:Non, toujours étanche.
Tatouages:Oui mais non.
Astro:Comme tous les poissons, je ne crois pas à l'horoscope.
Religion:Schpouit

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