aoû
02
Ce matin réveil assez tôt pour enfin vraiment commence notre périple, direction le parc national de Lahemaa et ses forêts. Nous fraudons un tram pour nous rendre à la station du bus, car c'est le principale mode de transport du pays. Il y a un réseau de chemin de fer relativement peu développé, et très peu de train, qui de toute façon sont souvent plus lents que les bus pour à peu près le même prix, dérisoire (2,80€ pour 50km).
Le bus nous dépose à Loksa, le plus grand village du coin. Nous commençons par faire une bonne sieste d'un heure et demi dans l'herbe, histoire de finir notre nuit. Il y a un petit supermarché juste à coté de la station de bus, et nous composons notre repas d'une surte de pain de seigle, de fromage local, de fromage à tartiner goût poulet, de tomates, bacon, chips et yaourts.
Objectif de la journée : 1. Trouver un wifi pour voir si nos demandes à Loksa ont abouti. 2. Trouver un hébergement si besoin. 3. Trouver où louer des vélos pour parcourir la presqu'ile.
Nous nous mettons en route et les sacs pèsent de tout leur poids.
Nous nous rendons d'abord à la mairie , ou une employée très gentille nous fournit un plan et nous explique un peu le coin.
Nous reprenons la route, quand soudain sur une vieille bicoque en bois nous aperçevons un logo « WiFi ». Nous entrons et il s'avère qu'en fait c'est une sorte de librairie-bibliothèque tenue par un vieil homme très sympa. Il nous demande d'où nous venons, et place une petite épingle sur sa mappemonde, au milieu de centaines d'autres. Nous sommes ses premiers visiteurs strasbourgeois apparemment. Malheureusement, pas de réponses à nos demandes de couchsurfing. Le libraire nous indique alors un camping à Loksa, à environ 3km du centre.
La route nous semble interminable, et s'enfonce dans la forêt, et c'est une véritable délivrance lorsque nous arrivons enfin à destination et posons le paquetage. Coup de chance, le patron à justement deux vélos à louer, le temps de lui apprendre à remettre une chaine en place et nous sommes déjà partis.
25km lus tard, j'ai l'impression d'avoir eu le cul sur une rape à fromage tout le long. Mon vélo en plus d'être trop petit, était doté d'une selle aussi dure que le *%@/|[} d'un curé à la vue d'un enfant de choeur. Alors que Monia à reçu un vélo tout pimpant avec une selle suspendue et confortable en cuir.
Au moins nos yeux n'ont pas souffert, eux, la presqu'il de Parispea est véritablement magnifique. Je ne pensais pas qu'une forêt si belle pouvait se trouver si près de plage de rêve bordant une mer d'huile. Nous avons traversé plusieurs tout petits villages absolument charmants, avec de belles maisons en bois peintes de couleurs pastels, et des jardins... au millimètre. On voit que les gens du coin font très attention aux détails et sont très soigneux.
Le long de la route certains panneaux indiquent des chemins permettant d'atteindre des observatoires à faune, qui donnent la plupart du temps sur des marais. Et pour nous cela fait des pauses idéales.
Pour finir, nous nous posons sur la plage juste à coté de Loksa, dans la baie, sur notre gauche une forêt de pins et sur notre droite le port industriel au loin, avec ses grues ressemblant à des insectes ou des monstres mécaniques, un coucher de soleil venant achever une journée bien remplie, sans accroc, ereintante, mais ultra-plaisante.
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