aoû
13
Malheureusement l'endroit ou Jani nous à déposé est loin d'être la panacée pour le stop. Bien qu'il soit facile de s'arrêter pour les automobilistes grâce à l'aire de repos, elle est située juste après un virage, nous avons peu de chance d'être pris, car il nous voient trop tard, et mal avec la tombée de la nuit. De plus il y a vraiment peu de circulation, une ou deux voitures toutes les trois ou quatre minutes...Nous décidons d'aller manger au restaurant qui se trouve juste de l'autre coté de la route, et qui semble surtout attirer les piliers de bar locaux. Vu la douceur du soir, nous décidons de dormir à la belle étoile et de ne pas monter la tente. La nuit est claire, et le ciel dégagé et très étoilé.
Dès l'aube le lendemain matin, nous nous remettons en quète d'un transport. Nous sommes dimanche et l'énorme majorité des voitures qui passent sont des grosses berlines ou des touristes, remplis jusqu'à ras bord de bagages. Nous renonçons, et commençons à remonter la route en revenant sur nous pas, en direction de Postojna, pour trouver un spot. Tout en marchant je commence à griffonner les lettres « PO » sur un bout de carton, lorsque soudain, un van VW s'arrête, de l'autre coté de la route. Je presse Céline d'aller voir si c'est pour nous, et effectivement c'est bien le cas. C'est dingue, quand on fait du stop, c'est toujours quand on est sur le point ou qu'on vient juste de renoncer, et qu'il n'y a plus aucune raison d'être pris que l'incroyable se produit. Une allemande d'un cinquantaine d'années, et ses deux enfants, une adolescente et son petit frère, nous emmène jusqu'à Rijeka (prononcer « Riyeka »), de l'autre coté de la frontière. En plus elle s'arrête à un endroit pour changer nos euros contre la monnaie croate, le Kuna, à taux zéro. Un €uro vaut 7 Kune, ça sera facile à calculer et pas loin de ce qu'était le Franc.
Arrivés à Rijeka, nous prenons un train pour Karlovac, la grande ville la plus proche de Belaviči. Il est extrêmement bruyant, très tape-cul, et en plus s'arrête dans toutes les gares, même les plus minuscules. Mais quel bonheur de pouvoir sortir la tête par la fenêtre, et de voir le train serpenter à travers les canyons artificiels creusés par l'Homme, car la Croatie est sacrément vallonée. Je demande au contrôleur par quels trains nous devrons enchaîner pour rejoindre Belaviči, une fois arrivés à Karlovac, et par chance, une fois de plus, il s'avère que le train s'y arrêtra, car le petit village est sur notre trajet...
Enregistrer un commentaire